Avascope
n° 92
GUERRE OU PAIX
La paix est le bien le plus précieux de l’humanité. Les peuples aspirent à la paix et à la prospérité qui va de pair, l’économie et les conditions de
vie étant meilleures en temps de paix que de guerre.
Mais alors, pourquoi depuis que l’homme est homme, celui-ci n’a-t-il de cesse de tuer son semblable
et de se livrer aux pires atrocités et exactions ; au point que lois civiles et commandements religieux
interdisent de tuer et qu’un droit de la guerre s’est institué dès l’Antiquité, visant à imposer un code de conduite pour que ‘ le fort
n’opprime pas le faible ’ et inciter à la clémence envers les vaincus et les blessés et à ‘ ne pas faire plus de mal qu’il n'est permis ’.
Le principe de juste proportionnalité doit s’appliquer et ‘ les belligérants n’ont pas un droit illimité quant au choix des moyens de nuire à l’ennemi ’.
Des accords internationaux définissent à présent
les crimes de guerre (parmi lesquels le fait de
s’en prendre volontairement à des objectifs non
militaires, aussi bien humains que matériels ; ou
encore la torture, la prise d’otages, les violences
sexuelles en temps de guerre, l’exécution de civils,
de prisonniers de guerre ..). L’incrimination de
crime contre l’humanité a été créée par le Tribunal
militaire de Nuremberg en 1945 ; le génocide en
fait partie. La justice est essentielle à toute
paix durable. Au-delà des juridictions nationales,
il importe d’avoir des systèmes aptes à rendre cette
justice et capables de prévenir et sanctionner crimes
de guerre et crimes contre l’humanité ; lesquels
peuvent être commis hors de tout conflit armé, comme
ce pourrait être le cas au Xinjiang... cliquez
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Avascope
n° 91
UN MONDE A LA DERIVE ? …
De nos jours, trop souvent encore, le plus fort - ou
celui qui se considère tel - tente d’imposer sa
loi au détriment du droit des autres et des conventions
censées régler le ‘vivre ensemble’ entre peuples
et nations. Il en résulte des tensions géopolitiques,
voire des conflits, qui affectent la vie économique
et sociale, quand ils ne mettent pas en péril la
vie et la santé des populations.
Les peuples premiers, victimes des colonisations,
connaissent bien cette loi du plus fort et ses conséquences
néfastes. Depuis, certains pays leur ont rendu justice,
mais en d’autres pays ils continuent d’être victimes
d’exactions et d’atteintes à leurs droits, comme
au Brésil avec la déforestation de l’Amazonie et
l’accaparement illégal de terres. .
Pour éviter les conflits et les situations d’injustice,
il existe des instances de gouvernance nationale,
régionale ou mondiale, notamment celles de l’ONU
: mais son Conseil de sécurité, pourtant chargé
de veiller à la paix mondiale, peine à remplir sa
mission, paralysé par le veto exercé par certains
de ses membres permanents.
La Russie continue d’agresser l’Ukraine et de bafouer
le droit international. La Chine, autre membre permanent
du Conseil de sécurité, se militarise à outrance,
menaçant la paix avec son expansionnisme agressif
en mer de Chine et sa volonté d’annexer Taïwan.
La guerre totale déclarée au Hamas par Israël, après
les massacres du 7 octobre 2023, dure depuis près
de 5 mois et affecte si gravement les civils de
la bande de Gaza..cliquez
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