Avascope
n° 91
LA LOI DU PLUS FORT N’EST PAS LA MEILLEURE
De
nos jours, trop souvent encore, le plus fort - ou
celui qui se considère tel - tente d’imposer sa
loi au détriment du droit des autres et des conventions
censées régler le ‘vivre ensemble’ entre peuples
et nations. Il en résulte des tensions géopolitiques,
voire des conflits, qui affectent la vie économique
et sociale, quand ils ne mettent pas en péril la
vie et la santé des populations.
Les peuples premiers, victimes des colonisations,
connaissent bien cette loi du plus fort et ses conséquences
néfastes. Depuis, certains pays leur ont rendu justice,
mais en d’autres pays ils continuent d’être victimes
d’exactions et d’atteintes à leurs droits, comme
au Brésil avec la déforestation de l’Amazonie et
l’accaparement illégal de terres. .
Pour éviter les conflits et les situations d’injustice,
il existe des instances de gouvernance nationale,
régionale ou mondiale, notamment celles de l’ONU
: mais son Conseil de sécurité, pourtant chargé
de veiller à la paix mondiale, peine à remplir sa
mission, paralysé par le veto exercé par certains
de ses membres permanents.
La Russie continue d’agresser l’Ukraine et de bafouer
le droit international. La Chine, autre membre permanent
du Conseil de sécurité, se militarise à outrance,
menaçant la paix avec son expansionnisme agressif
en mer de Chine et sa volonté d’annexer Taïwan.
La guerre totale déclarée au Hamas par Israël, après
les massacres du 7 octobre 2023, dure depuis près
de 5 mois et affecte si gravement les civils de
la bande de Gaza.. cliquez
ici
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Avascope
n° 90
UN MONDE A LA DERIVE ? …
La
question se pose légitimement, quand on voit l’évolution
du monde et ses difficultés à faire face aux multiples
crises, conflits et problèmes de tous ordres qui
l’affectent. Nul ne peut prétendre ne pas savoir,
tant se multiplient les alertes lancées par tant
d’organismes internationaux, associations, ONG ou
autres entités étatiques ou privées, qu’il s’agisse
de crise climatique, environnementale, humanitaire,
sociale, géopolitique, démographique, économique,
énergétique, alimentaire, migratoire, sanitaire,
etc. ou des multiples zones de tension et conflits
qui ne cessent de s’amplifier.
Les instances de gouvernance mondiale - notamment
celles de l’ONU - sont à la peine et son Conseil
de sécurité, pourtant chargé de veiller à la paix
mondiale, est paralysé par certains de ses membres
qui n’hésitent pas à bafouer l’ordre international,
l’Etat de droit ou à provoquer la guerre, quitte
à déclencher l’apocalypse.
Le droit du plus fort tend à remplacer le droit
international. Ainsi, après l’Ukraine agressée par
la Russie, c’est l’Arménie qui fait face à une menace
existentielle, suite au nettoyage ethnique opéré
au Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan et à la volonté
de ce dernier de s’emparer de territoires arméniens,
en comptant sur l’inaction de l’Europe mise en dépendance
énergétique.
Comment douter de la réalité des crises climatiques
et environnementales, alors que les phénomènes extrêmes
(canicule, sécheresse, incendie, inondation, cyclone,
pollution, etc.) s’accroissent en nombre et en durée,
que les habitats naturels disparaissent et que la
biodiversité s’étiole. Les océans se réchauffent
et s’acidifient, tandis que fondent toujours plus
glaciers et calottes polaires. . cliquez
ici
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