La première mission de
l’équipe d’AVAS a été de négocier avec le Ministère des Finances un
élargissement du seuil de pro-ration des demandes de souscription afin de
satisfaire le maximum de salariés qui avaient souscrit. J.M. MESSIER conseiller
technique de Mr BALLADUR a tenu compte de notre requête.
Ensuite il a fallu faire
face au mécontentement des souscripteurs, qui au moment de payer, constataient
que le cours de l’action était descendu au dessous du prix d’achat, à la suite
du krack boursier mondial d’Octobre 1987.AVAS a monté avec la BNP un système de
prêts CT permettant à chaque salarié qui le désirait, de payer les actions
souscrites “ sans douleur “ (le dividende couvrait le taux d’intérêt).
Depuis, notre présence à
chaque Assemble Générale (A.G.) a été active et régulière : des interventions
pour demander la suppression d’un impôt exceptionnel prélevé par l’Etat
(actionnaire) sur les résultats de l’amont hydrocarbures (considéré comme un
super dividende), pour proposer une augmentation de capital (dès 1991) réservée
aux salariés afin d’augmenter la participation du capital détenu, pour réclamer
des contrôles internes lors de l’assemblée Générale de 1994, 1995, pour nous
opposer à l’approbation des comptes et des rapports des commissaires aux comptes
pour les exercices 1992, 1993, 1994 et 1995 ; pour nous opposer au programme de
rachat d’actions préférant un programme audacieux d’acquisition afin de
conserver au Groupe Elf Aquitaine son indépendance et son rang parmi les majors
(A.G.de 1997 ; A.G. de 1999), pour demander l’application des principes de
gouvernement d’entreprises recommandées par le rapport VIENOT (A.G. de 1996),
et tout récemment pour recommander de prendre en considération les principes
élaborés par CERES pour la protection de l’environnement et les principes de
développement durable (A.G. de 2000) (cf déclarations A.G.).
|